Le processus de réforme de l’agriculture de la République de Moldova, déroulé pendant les années 90 du 20eme siècle, a eu, en outre les conséquences d’ordre économiques, des importantes conséquences sur le plan social en ce qui concerne la population rurale du pays. La conséquence sociale la plus importante de la transition vers une économie de marché (or, la réforme agraire n’est qu’un aspect de la transition de l’économie du système administratif soviétique vers une économie viable de marché) a été la paupérisation massive des habitants du milieu rural, suite tant à la dissolution des kolkhozes et des sovkhozes (et, par conséquent, à une haute taux du chômage parmi les habitants du milieu rural), qu’à la distribution inéquitable du patrimoine des entreprises susmentionnées et des quotes équivalentes de terrain aux paysans.

La transition vers l’économie de marché a eu, de même façon, des conséquences importantes en ce qui concerne l’infrastructure sociale rurale. La situation économique difficile du pays et des villages a rendu impossible maintenance de l’infrastructure soviétique, tant plus - le développement.

Ainsi, le but de l’article est d’élucider les conséquences de la réforme agraire en Moldavie sur deux plans:

– dans le domaine social (s’agissant d’une analyse de la pauvreté dans le milieu rural, de l’évolution des revenus des paysans par comparaison avec ceux des habitants des villes, etc.);

– dans le domaine de l’infrastructure.

De même façon on va proposer des solutions en vue de dépaser la profonde crise dont les villages moldaves se trouvent suite aux réformes.